Weiterbildung
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und Artikeln zu neuen Technologien so-
wie Bedürfnissen der Zukunft wurde
das Bild abgerundet und erste Möglich-
keiten, wie die Berufsbildung in Zukunft
aussehen könnte, wurden skizziert.
Um schlussendlich Veränderungen her-
beizuführen, die vomBerufsfeld getragen
werden, wurde von Beginn weg festge-
legt, dass die Erkenntnisse mehrfach zur
Diskussion «freigegeben» werden. Aus
diesem Grunde wurden die Resultate
der externen Projektleitung im Januar
2017 im Rahmen einer Grossgruppen-
veranstaltung präsentiert. Angeregte
Diskussionen haben aufgezeigt, dass der
Austausch wichtig und gewünscht ist,
dass die Branche lebt und Entwicklungs-
bedürfnisse in alle Richtungen existieren.
Diese verschiedenen Bedürfnisse und
Wünsche wurden u.a. im Rahmen der
Grossgruppenveranstaltung identifiziert
und in die weiteren Arbeiten integriert.
Eine Variante der Berufsbildung der
Zukunft hat sich dank fruchtbaren Dis-
kussionen der Verbände viscom, COPY-
PRINTSUISSE und dem schweizerischen
Verband Werbetechnik und Print (VWP)
herauskristallisiert. Die Parteien konnten
sich finden und sind sich einig darüber,
wie die Grundbildung der Zukunft aus-
sehen soll.
Die Resultate der gemeinsamen intensi-
ven Denkarbeit werden nun den (B&Q-)
Kommissionen vorgelegt. In der Folge
wird beim Bund ein Ticket für die Subven-
tionierung des Projektes gelöst und dann
geht es um die konkrete Umsetzung,
d.h. die Überarbeitung der Bildungsplä-
ne. Um bei der eingangs verwendeten
chinesischen Weisheit zu bleiben: Der
Grundriss für die Windmühlen steht!
«Créateur de médias 2020» –
construire des moulins à vent
«Quand le vent de changement se met à souffler, les uns construisent des murs
et les autres des moulins à vent.» Ce dicton chinois s’applique parfaitement
au projet «créateur de médias 2020». L’association viscom – swiss print &
communication association – a initié le projet et assume la coordination géné-
rale. En collaboration avec Syndicom, syna, COPYPRINTSUISSE et l’associa-
tion Verband Werbetechnik und Print (VWP), les partenaires impliqués dans
la formation initiale de l’industrie graphique ont pour objectif d’anticiper les
tendances pour l’avenir de la branche.
Afin de pallier au manque de personnel qualifié, les professions doivent rester
attractives et compétitives. Le passé récent et le présent envoient des signaux
clairs: le vent est en train de tourner! Voici quelques informations concernant
le contexte du projet, les conclusions tirées et les mesures entamées.
«Créateur de médias 2020» –
le contexte
L’évolution technologique, et surtout
la tendance vers une numérisation
globalisée, influence la branche à long
terme – une tendance croissante vers
l’individualisation et la personnalisation
de produits, des tirages toujours plus
courts et des délais de commandes
qui fondent comme neige au soleil
sont quelques-unes des conséquences
du changement. Les exigences des
clients s’orientent aux nouvelles pos-
sibilités. La conséquence logique: qui
veut rester concurrentiel, doit suivre
les développements. Seule la maîtrise
des nouvelles technologies augmen-
tant l’efficience en combinaison avec
des critères qualitatifs de haut niveau
permettra de survivre dans ce marché
hautement concurrentiel. En période
de globalisation, la survie de l’ilot de
cherté Suisse dépend de ces facteurs.
Une chose est certaine: la survie de la
branche graphique en Suisse ne pourra
être assurée que par des prestations
qualitatives de haut niveau et non par
des offres bon marché. Aujourd’hui et
aussi à l’avenir.
La meilleure qualité dépend de la meil-
leure formation possible. Même si la
formation initiale répond toujours aux
exigences élevées, des indicateurs
comme le recul de places de travail, des
analyses faites au sein de la branche
ainsi que la Drupa de l’année passée dé-
montrent qu’il faut agir. Pour exemple,
les formations actuelles ne tiennent
pas suffisamment compte de la numé-
risation et les multiples possibilités qui
s’ouvrent avec ces technologies. Trop
de savoir doit être acquis «on-the-job»
après l’apprentissage. Si les entreprises
veulent tirer profit des options multiples
offertes par les systèmes d’impression
numériques, il est impératif que ces
technologies fassent partie des plans
de formation en apprentissage. Les en-
treprises ont dû évoluer en fonction des
exigences du marché et les développe-
ment les plus récents – des entreprise
spécialisées autrefois dans la reliure
industrielle proposent aujourd’hui de
l’impression numérique, les imprimeurs
traditionnels misent toujours plus sur
les systèmes numériques et l’automa-
tisation en impression offset est déjà
aujourd’hui répandue à large échelle.
Les métiers de technologue en impres-
sion et d’opérateur de médias imprimés
ont vécu des changements radicaux de-
puis la mise en vigueur en 2006 de l’or-
donnance actuelle, respectivement en
2008, ce qui nécessite des adaptations
de fond. Dans ce contexte d’évolution
fulgurante, la révision prévue constitue
un véritable défi. Souvent, le métier
appris en apprentissage ne correspond
plus aux activités exercées dans le quo-
tidien professionnel. Ce phénomène
n’est pas nouveau. Déjà par le passé, les
métiers de la branche ont évolué avec
une rapidité extraordinaire. Un exemple
typique est la création du polygraphe
par la fusion du typographe (spécialisé
dans le texte) avec le lithographe (spé-
cialisé dans l’image). Ce qui paraissait à
l’époque comme visionnaire et osé est
aujourd’hui devenu une évidence.
La formation «Créateur de médias» sera
adaptée aux derniers développements
techniques afin d’être en adéquation
avec les exigences de la clientèle. Tous
les métiers concernés sont analysés et
repositionnés de manière optimale afin
de disposer de professionnels perfor-
mants tout au long de la chaîne de va-
leur ajoutée. Le projet englobe tous les
partenaires impliqués, permettant ainsi
de profiter au maximum des synergies
possibles au sein de la branche. Un
autre aspect important de cette révision
consiste au renforcement de l’attractivi-
té des formations afin de convaincre la
future relève à intégrer la branche gra-
phique. La révision est une nécessité,
des changements seront (devront être)
opérés. Un large esprit d’ouverture,
une vision à moyen et long termes et
du courage d’aller de l’avant sont indis-
pensables pour examiner toutes les hy-
pothèses lors de ce projet de révision: